dimanche 17 novembre 2019

Seins refaits et naturels... et plaisirs sexuels


Je vais aborder plusieurs sujets : les augmentations mammaires, les seins naturels ainsi que les plaisirs sexuels qu'ils procurent.
 Je précise que je ne parlerai pas des reconstructions des seins suite à un cancer, mais des seins refaits pour des raisons esthétiques.

J’aime parcourir divers profils sur Fetlife, en France et dans le monde entier. J'apprécie les photos qui suggèrent et qui me permettent de me projeter. Je constate que très souvent les poitrines des femmes sont refaites notamment chez les Américaines (mais l’Europe est aussi concernée).

Je suppose que certaines femmes souhaitent une augmentation mammaire pour mettre un terme à un complexe. Je peux comprendre qu’on souffre d’avoir des petits seins et si la chirurgie esthétique peut aider à mieux s’accepter, pourquoi pas. Aucun jugement de ma part bien entendu.
Ce qui est important, c’est de refaire ses seins pour soi et surtout pas pour faire plaisir à son compagnon ou son dominant. C’est une décision personnelle qui ne devrait pas être influencée par des personnes extérieures.

Je suis convaincue que les augmentations mammaires ne sont pas toujours demandées pour régler des complexes... ou alors nous les femmes nous serions extrêmement nombreuses à bloquer sur nos seins ? Est-ce lié à un effet de mode ? Une demande implicite ou explicite des hommes ? Les gros seins en font en effet fantasmer plus d’un. Qu’en pensez-vous ?

J’ai longtemps été complexée par ma poitrine. Je trouvais que j’avais des grosses fesses et que du haut je ne m’étais pas développée. C’est à l’âge de 43 ans que j’ai commencé à aimer mon corps grâce à des hommes. Ils ont porté un regard positif sur mes seins, et par leur caresses, ils m'ont fait découvrir des sensations inconnues. Merci à eux.

Quand je n'aimais pas mes seins, je n’ai jamais envisagé de les refaire parce que je ne voulais pas avoir un corps étranger en moi, les prothèses. A ce moment-là on ne parlait pas encore du risque que certaines prothèses se déchirent et donnent des cancers. Mais je trouvais (et je le pense encore) que les seins refaits ça ne fait pas naturel.
Sur les photos, très souvent la taille de seins n’est pas adaptée à la morphologie de femmes. Une femme mince avec un trop gros bonnet, je trouve que ça fait disproportionné.

Je suis curieuse d’avoir l’avis des hommes sur le sujet. Au toucher, est-ce agréable de toucher une poitrine refaite ?
Et vous mesdames, si vous avez fait une augmentation mammaire, êtes-vous satisfaite du résultat ? Des regrets ou aucun ? Les poitrines refaites restent-elles sensibles aux plaisirs sexuels ? Vos avis m’intéressent.

Je ne vous cacherais pas que mes petits seins sont un handicap dans les magasins. J'aime la lingerie et il est très difficile de trouver des modèles à ma taille. En général cela commence au 85 B (85 A éventuellement) et je fais du 80 A. Je n’ai pas envie de me rabattre sur des soutien-gorges avec des dessins de Hello Kitty. J’ai passé l’âge d’une part. Ensuite ce n’est pas sexy.

J’arrive malgré tout à trouver de rares modèles de soutien-gorge à ma taille, et j’ai décidé de m’en satisfaire en voyant le positif : je fais des économies. Ensuite la féminité d’une femme ne se limite pas aux seins et fort heureusement. Parfois j’admets tricher un peu en mettant un soutien-gorge rembourré avec certains vêtements car certaines tenues s’y prêtent. Au quotidien, il m’arrive aussi de ne rien porter sous une robe estivale ou un tee-shirt y compris au travail. On peut alors percevoir le renflement de mes mamelons sous le fin tissu... sans soutien-gorge, je me sens sexy et quel plaisir de ne pas avoir mes seins emprisonnés. Je me sens terriblement libre dans ces moments-là. Et si en plus, j’ai la chatte à l’air sous ma robe ou ma jupe, c’est encore meilleur...
Aller travailler sans soutien-gorge c’est un luxe que peuvent s’offrir les petites poitrines. Alors autant en profiter.

Beaucoup de personnes ont des idées reçues et pensent qu’il est compliqué d’allaiter un enfant avec des petits seins. Elles ignorent que c’est la glande mammaire qui entre en jeu et pas la taille du bonnet. J’ai allaité tous mes enfants, trois années en tout. Je me souviens d’une voisine avec laquelle je discutais dans ma rue. On parlait d’allaitement et elle me disait que c’était génial que je puisse donner mon lait si longtemps. Je faisais du 85 B à ce moment-là avec la production de lait, mes seins étaient donc toujours petits.... Nous discutions et j’ai vu le regard de cette femme glisser vers ma poitrine. J’ai compris son interrogation : elle avait du mal à imaginer que mes seins puissent avoir assez de lait. Pourtant c’était le cas.
Après trois années d’allaitement, mes seins ont repris leur taille initiale sans vergetures, sans changement.

Mes enfants ont bien grandi depuis... mais je garde de merveilleux souvenirs de cette période où je les nourrissais. Ma sexualité était encore bloquée à ce moment-là. Pourtant j’ai ressenti mes premiers plaisirs sexuels.... Je ne pouvais pas admettre que mes enfants me procuraient des sensations agréables quand ils tétaient. Je pense que c’est un sujet qui reste tabou. On a tendance à imaginer qu’on ne peut pas mélanger seins nourriciers et érotisme. Et ressentir du plaisir avec sa progéniture, cela peut être aussi culpabilisant.
Même si j’étais dans le déni vis-à-vis des plaisirs sexuels, je ressentais un bien-être immense pendant et après et cela je ne pouvais que le constater.

Ma sexualité s’est éveillée tardivement quand j’avais 43 ans. Un jour (j'avais 46 ans), une femme a sucé mes mamelons avec une infinie délicatesse et beaucoup de tendresse. Des sensations oubliées en rapport avec l’allaitement sont remontées. C’était si bon...exquis... et désormais plus aucune barrière ne me bloquait. Alors je me suis abandonnée à mon plaisir et j’ai joui pour la première fois des tétons.

Je ne savais pas qu’on pouvait jouir des seins. Aujourd’hui, je sais que les mamelons sont une zone érogène comme tant d’autres... et ce que j’aime avec le sexe, c’est que je découvre encore des zones inexplorées qui me procurent d’intenses sensations.

Pour conclure...même si mes choix sont limités en lingerie, je ne changerai pour rien au monde mes seins. J'ai appris à les apprécier tardivement et aujourd'hui je les aime tels qu'ils sont. Je suppose que le bondage de mes seins ne serait pas possible. La branlette espagnole pour les amateurs, on oublie... Mais qu'importe les inconvénients. Le plus important c'est l'acceptation de ce que Dame Nature m'a offert.... Et quel plaisir de pincer légèrement mes mamelons et me laisser submerger par des sensations si exquises.
Quel plaisir aussi de sentir mes mamelons se durcir quand je marche dans la rue  et que j'ai des pensées érotiques.

dimanche 3 novembre 2019

dominants de pacotille (1)

La plupart des hommes qui prétendent être dominants ne sont que des hommes égoïstes qui n’aiment pas les femmes. Leur présentation en dit long :  
-“La femme est inférieure à l’homme et n’est pas son égale 

 -Elle aime n’avoir aucun pouvoir et que le Mâle lui montre qu’elle est sa femelle et qu’elle lui appartiens  
-“L’objectif étant de faire de toi une bonne chienne salope soumise sexuelle, prête et heureuse d'assouvir les désirs et les plaisirs de ton Maître.” 

Je pourrais multiplier les exemples, mais aucun intérêt, puisque cela deviendrait répétitif.  
Je constate que ces faux dominants n’ont aucune imagination car les femmes sont systématiquement assimilées à des femelles, des chiennes, bref des “merdes” dans leur esprit.  Je leur conseille de soigner leur misogynie si tant est que ce soit possible... 
 
Dans une relation subtile j’aime qu’un dominant me dise que je suis sa chienne... j’aime ces mots quand le respect et la tendresse sont présents. Mais je n’apprécie pas d’être considérée comme inférieure à un homme, comme un morceau de viande juste bon pour la baise. 

Les hommes éprouvent souvent le besoin d’affirmer qu’ils sont sévères et exigeants, ce qui est pour moi un aveu d’échec. En effet, quand un homme n’est pas capable de guider une soumise avec intelligence, c’est qu’il n’a rien à faire dans le milieu BDSM.  Les clés d’une relation DS réussie, c’est la confiance et le dialogue. C’est important de bien communiquer sur ce qu’on aime ou pas, sur les éventuels désaccords. Je ne pourrai jamais avoir confiance en un homme qui n’est pas maître de ses nerfs, un homme incapable de gérer ses émotions, qui ne peut pas s'empêcher de punir quand il perd le contrôle.
Alors le père fouettard, on oublie... 

Les dominants me servent souvent des scénarios qui ne me font pas rêver du tout. C’est simple, je n’arrive même pas à me projeter : 
A la terasse d'un café tu arrivera. Un livre de musso et un café m'accompagnera.   Avec ses détail tu me trouveras.   A moi tu te présentera et ensuite à mes côtés tu t'assiéra .   Une colation tu prendra car de l'énergie il t'en faudra.    Ensuite tu osera ... Me suivre si en confiance tu sera .   Un collier tu portera   Afin de te faire vivre de nouvelle émotion et un lâché prise entre mes mains tu vivra.  Ordres , soumission, punition , orgasmes tu subiras... et tu aimeras .    Cordialement   Maître Hermès  

Je sais bien que tout le monde n’est pas à l’aise avec l’orthographe, mais là trop c’est trop et à la lecture ça pique. Cet homme qui m’a écrit ne doute de rien. Il se prend pour un Dieu de la domination.  Il n’a pas compris que la confiance se gagne et se mérite.

En parlant d’orthographe, quand ça pique, il y a encore pire : 

mesdames,je suis maître a la recherche d'une soumise,je peut être normal voir comme un ami rire avec vous mais quand je commence mes pratique ,je veut du respect ,je veut que chaque ordre soit exécuter, je veut de la discipline,la seul chose que j'autorise c'est quand la douleur vous est insupportable ,je vous autorise a dire red( rouge) qui signifie que le stade de douleur et trop dur pour vous alor 

Je suis heureuse de savoir qu’une soumise a le droit à un safeword (ironie). Je pense surtout que le mieux est de passer son chemin. Cérébralement, c’est certain lui et moi ça ne pourrait pas coller. Le pire c’est qu’il ne détient pas la médaille d’or de la nullité du message. Des messages dans ce style, j’en reçois à la pelle... 

Les hommes font rarement dans la poésie pour exprimer leurs envies et tout se résume en général à du sexe brutal. A croire que sans violence, pas de plaisir possible. 
J'aime beaucoup sodomiser sans ménagement un trou du cul. Baiser la bouche d'une soumise en gorge profonde 

"Je veux, de temps en temps, pénétrer profondément mon esclave soumise avec un os de pied de mouton puis un os de pied de vache dans ton anus et ton vagin. "

"Esclave je veux éjaculer dans ta bouche et je veux que tu mange mon sperme goulument, que tu l'apprécies que tu sois gourmande. "
  
"J'ai envie, parfois, de faire le sexe comme un lions"

"Ma soumise esclave immobilisée est mordue dans le cou, avec sa jambe bloquée, l'anus se retrouve très sèrré, là, je pénètre très fortement : la douleur est garantie"

Quel programme alléchant : se faire enculer avec des os d’animaux, bouffer du sperme, se faire défoncer dans la douleur... des candidates ? Quand je lis de telles phrases, cela me donne envie de gerber dans un premier temps. Puis je choisis d’en rire. Un dominant devrait d’abord tester sur lui les pratiques qu’ils souhaite faire vivre à sa soumise. Alors en pensée, je fais subir à ces hommes le programme qu’ils nous réservent. Je me demande aussi s’ils arrivent à trouver des femmes qui acceptent de les rencontrer. J’ose espérer que leurs délires ne se concrétisent jamais.  Sinon ça craint...
Je considère que le sexe fait partie du BDSM mais c’est bon uniquement quand c’est bien fait, quand la relation ne se résume pas non plus se faire défoncer la chatte et enculer. 

Beaucoup de dominants veulent des soumises esclaves, des larbins pour faire le ménage, la cuisine et pour se faire baiser à volonté. Désolée Messieurs, nous ne sommes plus au Moyen Age . Il est loin le temps où les femmes n’avaient pas le droit de s’exprimer et d’être libérées. Il va falloir revenir au 21e siècle. 

Allez une pépite que je veux vous partager : 
“Je ne suis pas dans la négociation, c'est mon esclave qui devra accepter mes limites, pas le contraire"
Cela se passe de commentaires...

Ou encore :

"Relation réelle sado extrême no limit "

" De tes punitions tu me remercieras "

Pas de  quoi avoir envie de se soumettre... Ma lassitude est en grande partie liée à tous ces messages, cette vision du BDSM qui me dégoute... j'ai beau savoir que les perles rares existent, je finis par ne plus avoir envie de les chercher car je suis fatiguée de faire du tri entre les prétendus dominants, les fantasmeurs, les misogynes, détraqués.. 
Malgré mon ras le bol, j'ai envie d'y croire encore... et en attendant je  vais continuer à m'épanouir avec ma famille, mes activités, mon métier, tout ce que j'aime et qui me fait vibrer en dehors du BDSM.
 


dimanche 11 août 2019

Lavements et sodomie

La sodomie fait partie des pratiques du BDSM et je suppose que certains et certaines se demanderont quel est l'intérêt de faire un article sur ce thème. Mon objectif n'est pas de m'insurger contre la sodomie que j'apprécie beaucoup. Mais j'ai envie de réagir face à cette obligation du lavement qui existe dans la plupart des relations DS. Je préfère vous prévenir d'emblée que mon langage ne sera pas toujours châtié car j'ai envie d'aborder ce sujet de manière franche. 

La plupart des dominants exigent que leur soumise se fasse systématiquement un lavement avant chaque rencontre. Beaucoup ne formulent même pas de demande estimant que cet acte devrait être naturel et que leur soumise devrait donc y penser d'elle-même. S'ils imposent un nettoyage c'est, (vous vous en doutez), pour qu'il n'y ait aucune trace de caca s'ils décident de pratiquer la sodomie. Cette obligation me dérange profondément pour diverses raisons. D'une part le lavement c'est contraignant et désagréable. Cela me ne fait pas rêver de me vider sur les chiottes comme si j'avais une gastro. Sans oublier les odeurs de merde... Ensuite un lavement détruit une partie de la flore intestinale. Certes, celle-ci se reconstitue rapidement. Mais il n'est pas bon de faire des lavements fréquents car cela risque de fragiliser les intestins. 
  
A me lire, vous penserez sans doute que je suis contre les lavements. Il n'en est rien. J'en ai d'ailleurs déjà faits, mais ce que je refuse c'est que cela devienne une habitude. 

Mais revenons à la sodomie. Un anus ne peut pas être naturellement propre. Inutile donc Messieurs les dominants de faire un caca nerveux si par malheur il y a quelques traces sur votre sexe. Ce n'est pas la fin du monde. Et si cela vous dérange, utilisez systématiquement un préservatif lorsque vous enculez votre soumise. Autre solution : renoncez à convoiter son cul tout simplement. Si quelques résidus de caca vous perturbent, pas de panique : il vous reste la fellation et les pénétrations vaginales. Je sais bien que souvent vous voulez le beurre et l'argent du beurre. Mais si les femmes osaient vous dire "merde " (avec des mots mieux choisis j'en conviens), vous seriez obligés de modérer vos demandes. 
  
Certaines soumises n'apprécient pas qu'il y ait des traces après la sodomie. Elles feront donc d'elles-mêmes un lavement avant l'acte et je le comprends. Ce que je n'accepte pas, c'est que ce soit imposé... J'espère que vous saisissez bien la nuance entre un choix éclairé (faire un lavement parce qu'on le désire ou parce qu'on accepte), et une contrainte absurde (absurde parce que la fonction première de l'anus c'est de déféquer, pas de se faire défoncer). 
  
Je suis convaincue que nous les femmes nous sommes souvent conditionnées à obéir à des injonctions non justifiées. Par exemple, lorsque nous avons nos menstruations, il nous faut souvent renoncer au sexe. Pourtant les règles, c'est naturel...Et la libido durant cette période est souvent décuplée. 
Souvent nous acceptons sans broncher de faire un lavement pour que Monsieur puisse nous enculer... et on se dit que c'est normal, que c'est une question d'hygiène. Mais on pourrait aussi considérer que Monsieur pourrait renoncer à nos fesses s'il craint quelques résidus de caca. Pourquoi serait-ce à nous les femmes de nous adapter systématiquement ? Soumise ne signifie pas tout accepter ! 

Je vais vous raconter une anecdote (du vécu) à propos du lavement. J'ai eu une courte relation avec un dominant il y a trois ans : quelques échanges écrits, une rencontre au restaurant et des retrouvailles dans une chambre d'hôtel. 

J'ai beaucoup apprécié ce moment à l'hôtel et je pensais que c'était pareil du côté de ce dominant. J'ignorais encore qu'il allait me jeter comme une merde parce que je n'avais pas fait de lavement avant qu'il me sodomise (et il y a eu quelques traces sur le préservatif). Je précise qu'il ne m'avait fait aucune demande au préalable pour que je fasse un nettoyage et si tel avait été le cas, j'aurais refusé parce que je n'aurais pas accepté cette contrainte. Ensuite le matin, avant la rencontre, j'étais à mon travail. Dans mon entreprise, il n'y a pas d'eau chaude aux lavabos, mais juste de l'eau froide. Je vois mal comment j'aurais pu réaliser un lavement dans de telles conditions.  Et si cela avait été possible... je me serais mal vue assise sur le trône en train de me vider... alors que des collègues patientaient pour aller aux toilettes. Et ensuite bonjour pour les odeurs ! Mes collègues auraient sans aucun doute été ravis de ce magnifique cadeau ! 

Ce dominant avait manifestement des soucis dans la communication : quand on désire quelque chose, il ne faut pas s'imaginer que ce sera intuitif pour la soumise. Il faut le demander d'une part. Ensuite, il faut s'assurer que cela puisse être réalisé. Même chez moi, je ne pourrais pas faire de lavement si je le voulais car mes toilettes sont à l'étage inférieur en dessous de la salle de bain. Quand ça me prend de me vider, impossible pour moi de dévaler des escaliers en serrant les fesses et en priant pour que je sache me retenir.  Je n'ose imaginer dans quel état serait ma moquette après mon passage... 
  
Revenons à cet homme qui a mis fin à ce début de relation. Je me suis bien entendu vite remise de cette déception et j'ai pensé qu'il n'aurait jamais pu contribuer à mon épanouissement. Mais ce qui m'a perturbée durant un moment, c'est ce sentiment d'être sale. J'avais un partenaire occasionnel M. A. Je lui ai demandé de me faire un lavement parce que je ne voulais pas qu'il y ait un accident. Il a accepté de s'en occuper lui-même. Ce qu'il n'avait pas prévu c'est que cela durerait aussi longtemps. Je repensais aux paroles du dominant qui m'avait jetée trois semaines plus tôt... et je me disais que je n'étais pas encore assez propre. Même si M. A estimait qu'on pouvait arrêter, je lui demandais sans cesse de me remettre de l'eau dans mon anus avec la poire. 

 M. A était au courant de ce que j'avais vécu avec ce dominant. Il a compris qu'il était préférable de ne pas me contrarier et il a accepté de prolonger ce nettoyage. Il a fait preuve de psychologie estimant sans doute que je prendrais conscience par moi-même qu'il n'était pas utile de faire un lavement en profondeur avant la sodomie. Faut croire que mes intestins ont été vraiment décapés, car après j'ai eu très mal au ventre durant les deux heures suivantes... 

 Je retire du positif de cette mésaventure. J'ai bien entendu évolué et lorsque par la suite, j'ai fait occasionnellement un lavement, cela allait beaucoup plus vite que cette première fois. Ensuite pour que ce moment soit moins désagréable, c'est M. A qui s'en chargeait. On a transformé cet acte désagréable en quelque chose d'érotique : pour moi il y a un côté humiliant quand j'offre mon orifice... et je prends du plaisir à me sentir humiliée de la sorte. 
  
Pour conclure, vous avez compris que je ne m'insurge pas contre la sodomie ou les lavements occasionnels. En revanche je refuse qu'on me considère comme sale ou pire comme une merde si je ne fais pas des lavements avant chaque rencontre. La sodomie doit rester une pratique qui apporte du plaisir et si un homme ne peut pas supporter quelques traces sur son préservatif, je le comprends. Mais dans ce cas, qu'il laisse mon cul tranquille. Il y a assez de pratiques pour se faire du bien en dehors de mes fesses.