jeudi 30 septembre 2021

La Fellation : passage obligé ?

 

Pour la plupart des hommes, la fellation s’impose dans une relation. C’est valable chez les libertins, et encore plus dans le milieu BDSM. Beaucoup de femmes apprécient cette pratique, mais pas toutes.

Les injonctions autour de la fellation me dérangent profondément. Non seulement je sens bien souvent que c’est un passage obligé tôt ou tard, et plutôt tôt que tard. Mais en plus, les femmes doivent être de bonnes suceuses. Obligations et performances... moi ça me déplaît et je me demande si les femmes ont réellement la liberté de refuser cette pratique. Je parle évidemment des femmes qui n’apprécient pas la fellation, pas de celles qui aiment.

J’ai connu une période libertine et je n’ai jamais sucé sans préservatif pour du sexe éphémère. Mon refus est lié aux maladies sexuellement transmissibles. La fellation est une pratique à risques pour les femmes. J’ai fait le choix de ne pas prendre ce risque.

Quand je libertinais, la plupart des hommes ont accepté ma limite pour un unique rendez-vous : pas de fellation. Mais certains hommes ont refusé de me rencontrer quand je leur ai dit que je ne leur ferai pas de petite gâterie. D’autres m’ont dit qu’ils espéraient que j’allais changer d’avis (comme je ne me sentais pas libre, je partais tout simplement). On m’a dit aussi que c’était dommage car j’ai la bouche d’une bonne suceuse (pour la poésie on repassera...). Il y a eu aussi des hommes qui ont voulu me punir : “pas de fellation ? Alors pas de cunni ?”.

Les refus de rencontres ne m’ont jamais dérangée, bien au contraire : si un homme n’est pas capable d’avoir du plaisir sans une pipe, je trouve que c’est bien dommage. Quant au cunnilingus, je n’en ai pas besoin pour prendre mon pied. Je pense qu’il y a assez de pratiques pour se faire du bien sans qu’on soit obligé de se focaliser sur la fellation et le cunni. Par exemple j’aime masser... des massages relaxants qui peuvent aussi déraper...les hommes que j’ai massés ont tous apprécié...et l’absence de fellation n’a nullement empêché leur plaisir.

Le libertinage ne m’intéresse plus depuis quelques années. Mon attirance pour la soumission n’a pas pour autant réglé le problème de la fellation, bien au contraire. Rares sont les dominants qui peuvent envisager une relation sur la durée sans fellation.... Et il faut sucer sans préservatif.... Et tant pis pour le risque d’infections sexuellement transmissibles. Faire des tests avant c’est une bonne idée certes, mais ça ne fait que réduire le risque, pas le supprimer... surtout si ces Messieurs ont d’autres partenaires (ce qui est souvent le cas).

J’ai eu deux partenaires dominants (relation suivie). Ce sont les seuls hommes à qui j’ai fait des fellations. Je ne me suis jamais sentie obligée et j’ai attendu de me sentir prête et d’en avoir envie.
Ai-je aimé les sucer ? Oui et non... Oui j’ai aimé sentir que je donnais du plaisir. J’ai aimé percevoir leur fierté face à mes progrès. Mais j’ai une petite bouche : je n’ai donc pas apprécié les crampes systématiques à la mâchoire au bout de deux ou trois minutes (ça fait super mal). Je n’ai pas aimé avoir des hauts le cœur, avoir envie de vomir.
La gorge profonde ce n’est pas pour moi vu ma petite bouche : je m’étouffe déjà avant.

L’un de mes dominants aimait dire avec humour que j’ai une petite bouche... mais une grande gueule 😁. Il est vrai que j’ai un franc-parler et que je dis ce que je pense sans tourner autour du pot... Lui ça l’excitait terriblement quand j’avais envie de vomir. Ce plaisir n’était pas partagé.

Je n’ai pas encore retrouvé mon nouveau Maître. Est-ce que je vais accepter de le sucer ? Et bien je n’en ai aucune idée. Si je perçois que ce sera un passage obligé, si je ne me sens pas libre, la relation ne démarrera pas tout simplement. Je fais le choix d’être à l’écoute de mes limites et si un homme me met la pression, il ne me mérite pas.

Si je me sens libre d’accepter ou pas, tout est envisageable : fellation avec préservatif ou sans ou rien du tout. Je n’ai pas de boule de cristal pour m’indiquer ce que je choisirai. Ma seule certitude : je peux offrir ma soumission de diverses manières. Et je reste convaincue qu’une bonne soumise ne doit pas obligatoirement être une bonne suceuse.

J’ai conscience que je suis sans doute à part dans mon cheminement sur la fellation. J’imagine que la quasi-totalité des soumises sucent leur Maître. Certaines apprécient cette pratique (tant-mieux), d’autres pas. Sucer fait partie de ce qui est attendu, donc on ne se pose pas de question.

Je crois que nous les femmes, nous devrions être plus à l’écoute de nos envies et de nos limites. Oui aux fellations pour faire plaisir, si on a en réellement envie, si cette pratique nous attire nous aussi. Mais si on bloque pour diverses raisons, ne nous forçons pas. Les hommes ne devraient jamais chercher à imposer une pratique que nous ne désirons pas.... Être dominant ne donne pas tous les droits....

Refuser la fellation a un inconvénient : celui de ne pas retrouver facilement un Maître. Tant-pis. Le principal est de se respecter en étant à l’écoute de ses envies et limites.
Mon futur Maître saura me rejoindre... je le sais... Je l’attends...

mercredi 25 août 2021

Relation DS et exclusivité

 

Beaucoup de dominants souhaitent ou plutôt exigent que leur soumise leur soit exclusive.... au motif qu'elle leur appartient.

Cette vision me dérange profondément pour plusieurs raisons. Tout d'abord, je suis mariée, donc par définition pas exclusive (et je ne m'en cache pas...). Ensuite, ces hommes qui veulent imposer l'exclusivité ne l'accordent en général pas eux-mêmes, même s'ils ne le diront pas.

Soumise ne signifie pas être inférieure aux hommes. Je ne vois pas pourquoi je devrais me réserver à un seul homme si celui-ci s'accorde des rencontres avec d'autres femmes.

Je n'ai rien contre l'exclusivité dans une relation DS mais je pense qu'elle ne devrait jamais être imposée. J'ai vécu une belle relation avec un dominant et je n'ai pas éprouvé l'envie de faire d'autres rencontres. Cet homme était assez disponible pour moi et je me sentais épanouie. Je me sentais comblée... y compris sexuellement... et tout naturellement je me suis réservée pour lui dans une unique relation DS.

Jamais je n'accorderai mon exclusivité à un dominant trop peu présent, qui ne comblerait pas mes besoins de soumission, mes désirs.

Inutile Messieurs de me souler avec vos exigences sur l'exclusivité.
Inutile aussi de me contacter si de votre côté vous voulez multiplier les relations en me faisant croire que je suis l'unique. Je ne suis pas naïve...

dimanche 25 juillet 2021

Infidélité et donneurs de leçons

 

Le sujet que je vais aborder est délicat et génère souvent des jugements. Il s’agit de l’infidélité. Je vais laisser les commentaires ouverts pour le moment, mais si ça dérape comme je le crains, seul mon texte restera. Ce texte m’appartient, je vais donc modérer sans état d'âme tous les propos moralisateurs, agressifs... Merci donc de me respecter dans vos écrits.

Je suis directement concernée par l’infidélité puisque je suis mariée. Mon conjoint n’est pas au courant de mes discussions ici et de mes rencontres. J’imagine déjà que certains sont prêts à me lapider, moi la femme infidèle. Ces personnes dont vous faites peut-être partie estiment que je devrais faire un choix : rester avec mon mari et être sage ou le quitter et vivre mes envies de soumission comme je le désire.

Les idées reçues sur l’adultère sont bien ancrées et pour beaucoup, il est difficile de se remettre en question. C’est tellement plus simple de jeter la pierre sur ceux et celles qui ont leur jardin secret, les rendre coupables, tandis que celui ou celle qui est trompé est forcément une victime. Ces propos moralisateurs me soulent. Qui êtes-vous donc pour me juger moi et tous ceux qui sont dans ma situation ? Juste des inconnus : vous ne me connaissez pas, vous ne connaissez pas mon mari ni ma vie. Et vous pensez détenir la Vérité sur le sujet comme s’il n’y avait qu’une vérité, la vôtre.

Contrairement à ce que certains pensent, j’ai fait un choix, celui de rester avec mon mari que j’aime toujours et vivre en parallèle mes envies sexuelles BDSM. Il n’est pas ouvert sur le sujet, il considère que les pratiquants sont des détraqués sadiques ou des masochistes. Il considère que je lui appartiens et nous avons une sexualité classique.

J’ai donc choisi de garder mon jardin secret pour ne pas faire exploser mon couple et aussi pour ne pas faire souffrir mon mari. Quel est l’intérêt de tout révéler et générer un profond mal-être ? Aucun dans ma situation. Et si j’avais choisi de divorcer, je l’aurais fait sans donner mes raisons, car j’aurais estimé que cela ne serait pas bénéfique ni pour lui, ni pour moi.

Cette idée d’appartenance je ne m’y retrouve pas. Je ne considère pas que ce soit anormal de désirer d’autres hommes, d’avoir des envies sexuelles différentes de celle du couple officiel. Ce n’est pas non plus anormal pour moi d’aimer plusieurs hommes (et pas juste mon mari). Je n’affirme pas bien entendu que tout le monde devrait avoir la même vision que moi sur le sujet. Certains préfèreront n’avoir qu’un seul partenaire à la fois et si c’est épanouissant pour eux, c’est parfait, il ne faut rien changer.

Ce qui me dérange en revanche ce sont les jugements sur ceux (et celles) qui ont une autre approche...

Lorsqu’on considère que l’autre nous appartient, bien souvent on ne fait plus d’efforts pour entretenir la flamme, pour entretenir son corps pour maintenir les désirs. On considère qu’il nous est acquis. Moi j’ai décidé que mon couple restera toujours ma priorité. Ma soumission sexuelle me permet de me sentir pleinement épanouie et plus vivante que jamais (quand je suis dans une relation suivie avec un dominant). Mon mari en profite aussi car je me sens mieux dans mes baskets... et qu’importe s’il ne connait pas les raisons.

Bien évidemment je connais des frustrations quand je suis dans une relation avec un Maître. Comme je suis mariée, je suis forcément moins disponible. Cela n’empêche nullement une relation suivie avec deux ou trois rencontres par mois, ce qui moi me convient parfaitement.... Et cela ne nuit pas à mon engagement en tant que soumise. Je ne joue pas à la soumise quand je suis sous collier. Je m’offre corps et âme.

lundi 3 mai 2021

Soumises esclaves : soumises épaves ?

 La lecture du blog d’un dominant misogyne me pousse à dénoncer ce que j’ai lu. 

La soumise de cet homme est son esclave. Elle est sa bonniche et vit enchaînée en permanence sauf pour la douche. Bien entendu elle n’a jamais le droit de contester ses ordres. Elle a juste le droit de “fermer sa gueule” (je le cite). 

Le plaisir de cet homme est la suspension par les mamelles.  Possible qu’une soumise masochiste puisse apprécier cette pratique. Mais l’esclave n’a pas son mot à dire, donc si elle n’aime pas, si elle a mal, aucune importance, au contraire... plus elle déteste, plus elle souffre, plus lui ça l’excite... Les photos du blog avec les seins compressés violacés en disent long sur ce que subissent ces femmes.  

Ce dominant détraqué adore pisser dans la bouche de son esclave (et bien entendu elle doit tout avaler). 

Il apprécie aussi les pratiques scatophiles : “j’exige que ma chienne me torche le cul avec sa langue quand je vais chier”. En bon vicieux qui se respecte, il vérifie que le travail est bien effectué avec du papier toilettes : “Elle me nettoie tant que le papier cul qui sert de témoin n'est pas blanc”. 

Le pire est à venir : ce dominant déséquilibré aime chier dans la “gueule bien ouverte” de son esclave et elle “doit tout avaler”. Si celle-ci “vomit la merde de son Maître”, ce n’est pas un souci, elle sera punie... attachée par terre, la “tête dans la merde”.  Après un tel traitement dégradant, on imagine aisément que l’esclave deviendra docile très rapidement et avalera tout, la prochaine fois. Peut-être feindra t-elle-même d’apprécier la texture et le gout du caca.
 

N’imaginez pas que cet homme est un mythomane ou qu’il ne trouve pas de soumises pour le servir. Des photos dégradantes de son esclave illustrent ses propos. On la voit entre autres manger la merde de son bourreau. C’est à gerber....  

Je peux concevoir qu’on puisse apprécier certains jeux un peu sales. Mais ici on est dans la violence avec la volonté de faire du mal, détruire.  L’esclave n’est pas consentante, elle n’a aucun jugement critique (sinon elle fuirait).  

Quel est le profil de ces femmes qui acceptent de devenir l’esclave de cet homme ?  Je suppose qu’elles ont des fragilités, une estime de soi assez faible, un manque de confiance en elles. Peut-être ont-elles vécu des traumatismes qui les poussent à penser que leur rôle est de se taire, obéir sans se poser de questions, être considérées comme des merdes ? 

Ma certitude est qu’elles ne peuvent pas sortir indemnes d’une telle relation puisque le but est qu’elles deviennent des épaves à la dérive.  Ce grand malade affirme que son "esclave accepte ce rôle, elle en a besoin pour se sentir bien et elle a compris que l'homme est son supérieur en tous lieux”. Et bien non :  les hommes ne sont pas supérieurs aux femmes. Ceux qui affirment cela sont juste des misogynes dangereux qu’il faut dénoncer et remettre à leur place. 

Oui pour se sentir bien, une soumise souhaite ne pas décider, laisser les rennes à un dominant. Mais si cet homme n’est pas respectueux, attentif, s’il méprise sa soumise, il est où le bien-être ?  

 En plus des pratiques dégueulasses, ce dominant taré considère que les trous de son esclave lui appartiennent. La gorge profonde est devenue obligatoire et si elle vomit, dit-il : “je l’oblige à tout ravaler”. Elle doit être disponible chaque fois qu’il est en manque... et elle est “enculée à sec et sans préliminaires”. 

Elle est aussi “fouettable tous les jours pour connaître sa place”... argument d’une débilité absolue... 

En résumé... un profil qui donne envie de fuir... Lorsque j’ai commencé la lecture du blog, ma première réaction a été de ne pas poursuivre à cause du dégout ressenti. Mais finalement j’ai fait le choix de dénoncer cet homme et tous ceux qui considèrent les femmes comme des femelles juste bonnes pour écarter les cuisses, se faire violenter, être des bonniches... 

Ces détraqués n’ont pas leur place dans le milieu BDSM.  Pourtant ils ne sont pas interdits d’accès sur les sites et réseaux sociaux... doit-on en conclure que la violence morale et psychique est tolérée ?  Triste réalité...


 

 



jeudi 4 mars 2021

Lettre à mon futur Maître

Monsieur, 

 Je ne vous connais pas encore mais je sais que vous êtes là quelque part.… Je vous attends avec patience et persévérance. Parfois je doute et je crains que ma que ma quête reste vaine, car je suis déçue des messages reçus et de certains échanges. Dans mes périodes d’incertitude, je me dis aussi que les perles rares existent. Alors je fais le choix de rester.  

Un jour, vous lirez cette lettre que je vous adresse. Mes mots vous donneront envie de me découvrir... me découvrir dans tous les sens du terme :-)  

 Mais avant de vous offrir mon corps, je vous offrirai d’abord ma soumission.

Ce n’est pas uniquement ma plastique qui vous attirera. Vous aimerez aussi mon franc-parler, mon écoute, ma spontanéité, ma sensibilité.  

J’ai une sensibilité très forte. J’en ai longtemps souffert car je vis toutes mes émotions avec intensité, et je me sentais différente des autres. Quand je suis triste, j’ai parfois le sentiment de toucher le fond. Quand je suis d’humeur joyeuse, je m’enthousiasme facilement... un rouge gorge dans mon jardin m’émerveille, j’aime contempler un coucher de soleil, me promener dans la nature plongée dans mes rêves....  

Je suis une grande rêveuse (pas seulement la nuit) … Mon imagination est débordante et elle nourrit mes fantasmes les plus fous. 

J’ai longtemps perçu ma sensibilité comme une faiblesse. Puis j’ai compris que ça fait partie de moi, alors j’ai décidé d’accepter ce que je suis. Aujourd’hui, j’y vois une force car cela me rend empathique et intuitive. J’aime être écoutée, mais j’aime aussi écouter sans juger. Oui c’est pénible de ressentir puissance dix mes émotions négatives. Mais quel bonheur aussi d’apprécier à 1000 % de petits plaisirs comme déguster un cappuccino au coin du feu, craquer pour un morceau de chocolat, le laisser fondre dans ma bouche et en reprendre un nouveau parce que c’est trop bon.... 

Quel bonheur aussi de fermer les yeux, allongée sur mon lit, laisser mes doigts s’égarer dans ma chatte bien trempée en pensant à vous... vous que je ne connais pas encore mais que je désire déjà... Rien que d’écrire ces mots, je mouille déjà. Je vous attends ardemment. 

 

Je vous imagine un peu plus jeune, dans ma tranche d’âge ou un peu plus âgé, non-fumeur de préférence et pas en surpoids.  Sans attirance physique, je serais incapable de me soumettre à vous. Je préfère être franche, pour éviter une éventuelle déception. 

Je vous imagine doux, attentionné, cérébral avec une imagination débordante (en clair, ça signifie que vous ne pensez pas avec votre bite). Vous vous intéresserez aussi à la femme que je suis, mes joies et mes peines (et pas uniquement à la soumise). Vous aimerez mon côté espiègle. Dès les premiers échanges, je sais que nous serons déjà sous le charme, impatients de nous connaître davantage. Dès les premiers regards, nous saurons que nous nous reverrons. 

En confiance, je vous offrirai alors ma soumission.  Nous ne vivrons pas ensemble car je ne cherche pas un dominant pour une vie de couple. Mais les rencontres seront régulières et je serai fière de vous appartenir et porter le collier. Je serai heureuse de me laisser guider en douceur. Je ne cherche pas à être dressée et n’aurai nul besoin de punitions pour vous suivre. Vous me ferez progresser dans la soumission, vous me permettrez de dépasser certaines de mes limites. Mon désir sera de vous combler par mon abandon. Lorsque je lirai dans vos yeux que vous êtes fier de moi, j’en serais très heureuse. 

Le monde d’aujourd’hui est devenu bien étrange avec ce virus et les conséquences sanitaires et économiques. J’aimais mieux le monde d’avant, je me sentais davantage libre et j’étais plus sereine. Mais je crois toujours en un avenir meilleur...Avec vous les tourments du quotidien seront moins pesants, la vie sera aussi plus douce. 

Pour notre première rencontre dans un café à Lille, j’avancerai vers vous masquée. Vous ne verrez au début que ma démarche énergique et mon regard. Peut-être fantasmerais-je sur votre visage masqué (j’ai des fantasmes médicaux prononcés). Puis nous nous découvrirons sans masques, sans faux semblants. Le monde d’aujourd’hui est devenu étrange. Mais il ne tient qu’à nous de continuer à nous accorder des moments de plaisir et savourer chaque instant de bonheur. 

Je vous attends...