lundi 3 mai 2021

Soumises esclaves : soumises épaves ?

 La lecture du blog d’un dominant misogyne me pousse à dénoncer ce que j’ai lu. 

La soumise de cet homme est son esclave. Elle est sa bonniche et vit enchaînée en permanence sauf pour la douche. Bien entendu elle n’a jamais le droit de contester ses ordres. Elle a juste le droit de “fermer sa gueule” (je le cite). 

Le plaisir de cet homme est la suspension par les mamelles.  Possible qu’une soumise masochiste puisse apprécier cette pratique. Mais l’esclave n’a pas son mot à dire, donc si elle n’aime pas, si elle a mal, aucune importance, au contraire... plus elle déteste, plus elle souffre, plus lui ça l’excite... Les photos du blog avec les seins compressés violacés en disent long sur ce que subissent ces femmes.  

Ce dominant détraqué adore pisser dans la bouche de son esclave (et bien entendu elle doit tout avaler). 

Il apprécie aussi les pratiques scatophiles : “j’exige que ma chienne me torche le cul avec sa langue quand je vais chier”. En bon vicieux qui se respecte, il vérifie que le travail est bien effectué avec du papier toilettes : “Elle me nettoie tant que le papier cul qui sert de témoin n'est pas blanc”. 

Le pire est à venir : ce dominant déséquilibré aime chier dans la “gueule bien ouverte” de son esclave et elle “doit tout avaler”. Si celle-ci “vomit la merde de son Maître”, ce n’est pas un souci, elle sera punie... attachée par terre, la “tête dans la merde”.  Après un tel traitement dégradant, on imagine aisément que l’esclave deviendra docile très rapidement et avalera tout, la prochaine fois. Peut-être feindra t-elle-même d’apprécier la texture et le gout du caca.
 

N’imaginez pas que cet homme est un mythomane ou qu’il ne trouve pas de soumises pour le servir. Des photos dégradantes de son esclave illustrent ses propos. On la voit entre autres manger la merde de son bourreau. C’est à gerber....  

Je peux concevoir qu’on puisse apprécier certains jeux un peu sales. Mais ici on est dans la violence avec la volonté de faire du mal, détruire.  L’esclave n’est pas consentante, elle n’a aucun jugement critique (sinon elle fuirait).  

Quel est le profil de ces femmes qui acceptent de devenir l’esclave de cet homme ?  Je suppose qu’elles ont des fragilités, une estime de soi assez faible, un manque de confiance en elles. Peut-être ont-elles vécu des traumatismes qui les poussent à penser que leur rôle est de se taire, obéir sans se poser de questions, être considérées comme des merdes ? 

Ma certitude est qu’elles ne peuvent pas sortir indemnes d’une telle relation puisque le but est qu’elles deviennent des épaves à la dérive.  Ce grand malade affirme que son "esclave accepte ce rôle, elle en a besoin pour se sentir bien et elle a compris que l'homme est son supérieur en tous lieux”. Et bien non :  les hommes ne sont pas supérieurs aux femmes. Ceux qui affirment cela sont juste des misogynes dangereux qu’il faut dénoncer et remettre à leur place. 

Oui pour se sentir bien, une soumise souhaite ne pas décider, laisser les rennes à un dominant. Mais si cet homme n’est pas respectueux, attentif, s’il méprise sa soumise, il est où le bien-être ?  

 En plus des pratiques dégueulasses, ce dominant taré considère que les trous de son esclave lui appartiennent. La gorge profonde est devenue obligatoire et si elle vomit, dit-il : “je l’oblige à tout ravaler”. Elle doit être disponible chaque fois qu’il est en manque... et elle est “enculée à sec et sans préliminaires”. 

Elle est aussi “fouettable tous les jours pour connaître sa place”... argument d’une débilité absolue... 

En résumé... un profil qui donne envie de fuir... Lorsque j’ai commencé la lecture du blog, ma première réaction a été de ne pas poursuivre à cause du dégout ressenti. Mais finalement j’ai fait le choix de dénoncer cet homme et tous ceux qui considèrent les femmes comme des femelles juste bonnes pour écarter les cuisses, se faire violenter, être des bonniches... 

Ces détraqués n’ont pas leur place dans le milieu BDSM.  Pourtant ils ne sont pas interdits d’accès sur les sites et réseaux sociaux... doit-on en conclure que la violence morale et psychique est tolérée ?  Triste réalité...